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Meilleurs pays pour investir dans l’immobilier en 2025

Certains marchés affichent une rentabilité supérieure alors que leur économie nationale demeure en transition ou sous pression. Des pays autrefois considérés comme risqués connaissent une stabilisation de leur cadre juridique, rendant les investissements immobiliers plus attractifs. Les classements traditionnels évoluent rapidement, portés par la dynamique des taux d’intérêt, les nouvelles politiques fiscales et la demande croissante pour des actifs tangibles.

En 2025, les opportunités ne se concentrent plus uniquement sur les marchés historiques. L’attention se porte désormais sur des territoires combinant stabilité, potentiel de croissance et accès facilité aux investisseurs étrangers.

Comprendre les tendances mondiales de l’investissement immobilier en 2025

L’année 2025 marque un tournant pour l’investissement immobilier : les regards se détournent des seuls marchés habituels pour explorer de nouveaux horizons. L’Espagne séduit par la vigueur de sa demande locative, des prix encore attractifs et une économie qui tient bon. Les spécialistes notent aussi la percée du Portugal : son régime fiscal (RNH, IFICI) et sa stabilité politique le placent parmi les favoris des investisseurs et des expatriés.

La France reste une valeur sûre, surtout pour ceux qui privilégient la sécurité. Son marché, structuré autour d’une économie stable et d’un cadre juridique solide, attire toujours, notamment dans les grandes agglomérations où la demande locative ne faiblit pas. Du côté de la Grèce, un vent nouveau souffle : le pays s’ouvre, améliore la transparence et conserve des prix abordables, tandis qu’Athènes et les îles voient la demande locative progresser.

À Dubaï, le marché bouscule les habitudes : rendement locatif qui peut flirter avec les 12 %, fiscalité légère (aucun impôt sur les loyers), et un accès simplifié pour les investisseurs étrangers. Le Canada garde sa place grâce à la robustesse de son économie, même si les grandes villes restent sous tension. Enfin, l’Asie et l’Amérique latine gagnent du terrain : leurs marchés promettent des rendements élevés, mais ils restent soumis à une prise de risque plus marquée.

Voici les grandes lignes qui structurent ces opportunités :

  • Opportunités d’investissement immobilier : diversification géographique, nouveaux marchés et fiscalité optimisée attirent de plus en plus d’investisseurs.
  • Pour investisseurs étrangers : les programmes « golden visa » (Portugal, Grèce, Dubaï, Thaïlande) facilitent l’accès aux marchés les plus recherchés.
  • Rendement locatif : dans la plupart des destinations émergentes, il dépasse largement la moyenne française.

Pour tirer leur épingle du jeu en 2025, les investisseurs s’appuient sur une analyse minutieuse des législations nationales, repèrent les marchés en pleine expansion et anticipent les changements de fiscalité.

Quels critères différencient vraiment les marchés porteurs cette année ?

Décider dans quel pays investir en 2025, c’est combiner plusieurs critères rarement réunis ailleurs. Le premier : la stabilité économique. Un marché solide permet de miser sur la durée, à l’image de la France, du Canada ou du Portugal. Mais il y a plus : la fiscalité fait la différence. Des pays comme le Portugal, Dubaï ou l’île Maurice proposent des régimes favorables qui dopent l’attractivité pour les investisseurs venus de l’étranger.

Le rendement locatif reste l’indicateur clé. Là où la demande dépasse l’offre, Espagne, Grèce, Dubaï, les taux de rentabilité s’envolent. Le dynamisme touristique agit comme un moteur, particulièrement en Grèce, aux Émirats arabes unis ou en Thaïlande, où l’afflux de voyageurs dope la location saisonnière ou de longue durée.

Mais il faut aussi regarder la réglementation locale. Certains marchés verrouillent l’accès à la propriété pour les non-résidents ou compliquent la gestion à distance. Confier son bien à un partenaire local fiable devient alors indispensable. Dernier point de vigilance : les risques de change, car fluctuations monétaires et fiscalité transfrontalière peuvent réduire la rentabilité.

Pour mieux cerner les critères décisifs, voici ce qu’il faut garder en tête :

  • Stabilité économique et croissance : elles garantissent la sécurité du placement.
  • Fiscalité avantageuse : elle optimise le rendement et attire les capitaux étrangers.
  • Demande locative et dynamique touristique : ces deux leviers influencent directement la rentabilité.
  • Réglementation et accès à la propriété : des paramètres à examiner de près selon chaque pays.

Classement 2025 : les pays qui offrent les meilleures opportunités immobilières

En 2025, le classement des destinations où investir dans la pierre réserve son lot de surprises. L’Espagne s’empare de la première place en Europe, portée par une demande locative dynamique, des tarifs encore raisonnables (autour de 2271 euros le mètre carré en moyenne) et des rendements qui, dans certaines régions comme la Costa del Sol ou Valence, peuvent atteindre 10 %. Ce dynamisme s’accompagne d’une économie robuste et d’une qualité de vie qui attire, de Madrid aux Baléares.

Le Portugal s’affirme comme une valeur sûre. Sa fiscalité attractive (RNH, IFICI), les mesures en faveur des investisseurs et sa stabilité politique en font un choix particulièrement recherché. À Lisbonne, le prix moyen atteint 5500 euros/m², mais Porto et Faro offrent encore des opportunités plus accessibles. En 2024, le rendement locatif moyen y grimpe à 6,9 %, soutenu par le tourisme et la confiance des acheteurs étrangers.

La France reste le terrain favori des profils prudents. Sa stabilité économique, la fiabilité de son cadre juridique et une forte demande locative rassurent. Les grandes villes affichent des rendements de 3 % à 6 %, avec des prix à Paris proches de 9300 euros/m², mais Nantes ou Toulouse permettent d’investir avec des budgets plus contenus.

La Grèce, le Canada et Dubaï s’illustrent également. La Grèce attire grâce à des prix bas (environ 2400 euros/m² à Athènes), une demande locative en forte hausse et un rendement autour de 4,73 % en 2024. Dubaï met en avant ses loyers non imposés, des rendements élevés pouvant atteindre 12 % et la possibilité d’obtenir un visa investisseur. Quant au Canada, il maintient sa réputation grâce à la stabilité de son marché, même si les prix à Montréal ou Toronto restent élevés.

Investir dans l’immobilier à l’international en 2025, c’est choisir entre des marchés établis et des territoires en pleine mutation, où la prise de risque peut rimer avec forte rentabilité. Le monde reste vaste pour qui sait lire les signaux et oser là où d’autres hésitent encore.